Hosni Rezgui

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Paroles :

Laisse-moi du temps et je t'écrirais

Je t'écrirai mais pas aujourd'hui

Que se répand lumière éblouissante et joie inouïe

Que mon âme essoufflée cherche refuge où paisiblement savourer

Cette bouffée de chaleur dont mon corps jouît

Aussitôt que ton doux visage m'effleure l'esprit

Je noie mes chagrins au fond d'un puits

Qui reflétait une lune bien remplie

Vers elle je lève la tête et dis

Se peut-il qu'il y ait plus heureux que je ne suis ?

Assis sur ses rochers de mon désert un soir de pluie

Survient vague à mon âme et mélancolie

Quand me rattrape de loin l'écho de ton cri

Me faisant frémir sans accalmie

Sous lequel s'effondre le néant qui nous sépare ou est-ce l'être qui nous lie ?

Est-ce alors le vase qui de mes roses était rempli

Qu'hier à peine écloses j'avais soigneusement cueilli

Qu'aujourd'hui déjà fanées et seront bientôt flétries

Malheur le temps condamne et maudit !

Oh que misérable je suis ?

Je me force à te secouer pour ne point voir un jour en moi ta lumière assombrie

Sorti de mon cauchemar au milieu de la nuit

C'est au bord de la folie que je te cherche même sous le lit

Toi qui ne cesse de hanter mes nuits

Quand t'arrêteras tu ma chérie ?

Je broie le noir au fond d'un puits

Je t'aime crie mon âme sans répit

Oh que misérable je suis

Jusqu'à l'aube cauchemar se poursuit

Pour qu'enfin étreint mon cœur se réjouit

Du jour qui point et qui

Ton visage de lumière éblouit

Alors que paisiblement je dormais

Que doucement mon cœur battait

Etreint d’avoir le tiens à ses côtés

Dans mon oreille tu as murmuré

Me chercheras-tu si je te fuyais

Lorsque le soupir exaspéré de l’aube m’aura réveillé

Je lèverai mes yeux vers ton oreiller

Infortuné je me résignerai au fait que tu ne sois déjà plus à mes côtés

Attristé je me verrai même accablé par la perspective de cette morne journée

Qui sans toi fut annoncée

Me noyant dans ma tasse de lait

Soucieux me suis-je demandé si bientôt je te reverrai

Lorsqu’aussitôt je me sentais dans tes bras enlacé

Et tel un mirage tu réapparais sur les dunes de mon désert entrain de flâner

Que de loin je t’entends chanter

Dis quand viendras-tu me chercher ? Ne sais-tu pas où me retrouver ?

Où pourrais-je bien te retrouver sous le lit me suis-je demandé

Lorsque folie m’eût aussitôt répliqué

C’est en toi que depuis je sommeillais

Et ainsi j’essayais de deviner quelle rue en moi tu habitais

Je te sens dans mes veines entrain de couler

Contre mon poumon gauche j’ai cru t’avoir retrouvé

Mais aussitôt tu t’éclipsais

Je te chercherai et te retrouverai

Et qu’enfin plus heureux je serais

Lorsque dans mon cœur je t’aurai enfermé

Pour que tu sois enfin mienne à jamais.

N’empêche qu’il s’est avéré

Que ce n’est dans une rue ni dans un boulevard qu’en moi tu créchais

C’étaient mes pensées elles-mêmes que tu occupais

Et c’est là qu’aussitôt j’entendais ta voix me murmurer

Que les êtres qu’on possédait finissent un jour par nous posséder.